On pense souvent qu’il faut d’abord isoler avant de réguler. En réalité, une GTB bien pensée permet déjà de limiter les surconsommations et d’identifier les priorités. C’est un levier concret pour agir progressivement, en s’appuyant sur les données du terrain.
La question revient souvent. Récemment lors d'une commission de travaux, on a entendu :
“Faut-il investir en priorité dans l’isolation… ou dans une GTB ?”
Et cette interrogation en appelle une autre, plus directe :
“Est-ce que ça vaut vraiment le coup d’installer une GTB si mon bâtiment est mal isolé ?”
Excellente question. Parce qu’elle révèle une idée reçue bien ancrée : qu’il faudrait un bâtiment parfait pour commencer à piloter.
La réponse est non. C’est même souvent l’inverse.
Dans cet article, on va démonter ce mythe avec 3 constats terrain et vous montrer ce que permet une régulation intelligente sur ce type de bâtiment.
Le parc existant en France continue de chauffer, climatiser et éclairer à vide.
C’est justement parce que vous perdez de la chaleur… qu’il faut réguler.
Un bâtiment mal isolé perd plus vite les calories alors chaque degré inutile devient une dépense évitable.
➡️ Réguler permet de :
Par exemple, baisser la température de 1,5°C dans une zone peu occupée ou orientée plein sud peut faire économiser 7 à 10 % de consommation. Sans régulation, impossible de le faire de manière fiable et contrôlée.
On l’entend souvent. Mais dans les faits, les travaux lourds prennent du temps à financer, planifier, réaliser… parfois plusieurs années.
Pendant ce temps, les pertes continuent, souvent de façon inégale dans le bâtiment.
Ce plan en est l’illustration : certaines pièces sont très énergivores, d'autres peu utilisées, certaines surchauffées, etc. .
➡️ SCorp-io vous permet de voir ça en un coup d'œil.
Plutôt que de subir, vous pouvez :
Et prendre des décisions plus éclairées...
On ne remplace pas les travaux, on vous aide à les cibler au bon endroit, au bon moment.
Faux. Ce n’est pas l’âge du bâtiment qui compte, mais sa capacité à être piloté.
➡️ Et aujourd’hui, même dans un collège des années 80, il est possible de :
Le ROI est là, dès la première année, même dans un bâtiment des années 80.
Aujourd’hui, dans la majorité des bâtiments anciens, la régulation est basée sur la loi d’eau.
C’est une règle simple : plus il fait froid dehors, plus l'eau qui passe dans les circuits de chauffage doit être à forte température.
Cette loi est réglée une fois, souvent figé pour toute la saison, et rarement mis à jour.
👉 Problème : c’est une régulation “aveugle” :
Certaines GTB installées dans les années 2010 n'ont plus aucune capacité de supervision. Quand le poste est encore utilisable, elles affichent les températures, elles permettent parfois d’envoyer une commande à distance…mais elles ne changent pas vraiment le comportement du bâtiment.
Une couche d’intelligence qui améliore ce que vous avez déjà, et qui transforme totalement le pilotage :
C’est tout ça qui va permettre à un bâtiment mal isolé d’avoir des économies significatives sur son utilisation.
🎯 Et ce n’est pas théorique : on l’a vu sur des dizaines de bâtiments scolaires, de mairies ou d'hôtels — avec 20 à 30 % d’économies dès la première année, sans changer ni les murs, ni les tuyaux.
“Mieux vaut un bâtiment mal isolé (ou vieux) bien régulé qu’un bâtiment pas piloté du tout.”
La GTB n’est pas un luxe réservé aux bâtiments de classe A (DPE).
C’est un levier simple, rapide, efficace, qui vous aide à mieux consommer, mieux décider qui permet d’agir concrètement — dès maintenant.